Tricot : Quel type ne bouloche pas ? Les meilleurs choix !

L’hiver approche et nombreux sont ceux qui cherchent à se protéger du froid avec style. Le tricot, véritable allié des saisons fraîches, peut cependant réserver quelques mauvaises surprises, notamment les fameuses bouloches. Ces petites masses de fibres disgracieuses peuvent rapidement donner un aspect usé à vos vêtements préférés.

Pour éviter ce désagrément, vous devez bien choisir ses matériaux. Certaines fibres sont plus résistantes que d’autres. Le cachemire, par exemple, offre non seulement une douceur incomparable mais résiste aussi mieux aux bouloches comparé à la laine ordinaire. Opter pour des mélanges de fibres, comme le coton et la soie, peut aussi garantir une meilleure durabilité.

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Qu’est-ce que le boulochage et pourquoi se produit-il ?

Le boulochage, phénomène bien connu des amateurs de tricot, désigne la formation de petites boules de fibres à la surface des vêtements. Ce processus résulte de la friction répétée, entraînant le déplacement et l’enchevêtrement des fibres courtes à la surface du tissu.

Les causes principales du boulochage

• Nature des fibres : les fibres courtes et fragiles, comme celles de certaines laines, sont plus susceptibles de boulocher.
• Friction : les zones soumises à des frottements fréquents, comme les coudes ou les côtés d’un vêtement, sont particulièrement touchées.
• Entretien : un lavage inapproprié ou un séchage en machine peuvent accentuer le problème.

Lise Tailor, experte en tricot et auteure de nombreux articles sur le sujet, a précisé dans l’un de ses écrits : ‘Suite à mon article sur les débuts au tricot, vous avez été très nombreuses à m’en demander un second pour clarifier les types de laine.’ Ses observations soulignent que le choix des matériaux est déterminant pour éviter les désagréments du boulochage.

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Fibres naturelles vs. Fibres synthétiques

Les fibres naturelles, telles que la laine, le cachemire ou le coton, sont souvent privilégiées pour leur douceur et leur chaleur. Elles peuvent être plus vulnérables au boulochage, surtout si elles sont de mauvaise qualité ou mal entretenues. En revanche, les fibres synthétiques comme l’acrylique ou le nylon, bien que moins agréables au toucher, offrent une meilleure résistance à ce phénomène.

La laine, matériau central de nombreux tricots, se décline en plusieurs variétés, chacune avec ses propres caractéristiques. Le mérinos, par exemple, provient principalement d’une race de mouton australien et est apprécié pour sa finesse et sa douceur. Le mohair, issu des chèvres angora, est aussi une option durable.

Pour minimiser le boulochage, privilégiez des mélanges de fibres ou des variétés de laine de haute qualité. Un entretien adéquat, incluant un lavage à la main et un séchage à plat, prolongera la durabilité de vos tricots et préservera leur apparence.

Les matières à privilégier pour éviter le boulochage

Pour limiter le boulochage, certaines matières se révèlent plus adéquates que d’autres. Voici un tour d’horizon des matériaux les plus performants :

• Laine mérinos : issue principalement d’une race de mouton australien, elle est appréciée pour sa finesse et sa douceur. Sa structure fibreuse permet de réduire considérablement le boulochage.
• Mohair : provenant des chèvres angora, cette fibre est particulièrement résistante et durable. Elle possède des propriétés antistatiques qui minimisent les frottements entre les fibres.
• Cachemire : cette laine provient d’une race de chèvres spécifiques de l’Himalaya. Sa texture soyeuse et ses longues fibres réduisent le risque de boulochage, tout en offrant une chaleur incomparable.
• Alpaga : dérivée de l’animal du même nom, cousin du lama, la laine d’alpaga est reconnue pour sa robustesse et sa capacité à résister aux frottements, tout en étant légère et chaude.
• Angora : obtenue à partir des lapins angora, cette fibre est extrêmement douce et légère, avec une tendance moindre à boulocher grâce à ses fibres longues et soyeuses.

Les fibres synthétiques et mélanges

Les fibres synthétiques, telles que l’acrylique et le nylon, sont aussi des options à considérer. L’acrylique, par exemple, peut remplacer entièrement la laine et offre une bonne résistance au boulochage. Le nylon, souvent utilisé en mélange avec d’autres fibres, renforce la durabilité des fils et leur résistance aux frictions.

Pour un tricot sans bouloches, optez pour des mélanges comprenant une part de fibres synthétiques. Les combinaisons de laine mérinos et nylon, ou cachemire et acrylique, parviennent à un équilibre optimal entre douceur, chaleur et résistance.

Les meilleures laines pour un tricot sans bouloches

Choisir la bonne laine est essentiel pour un tricot sans bouloches. Voici les types de laines à privilégier :

• Lace (2 ply) : un écheveau de 50 gr contient environ 400 m de fil. Idéale pour les ouvrages fins et délicats.
• Fingering (4 ply) : parfaite pour tricoter des pulls ou des châles. Sa finesse et sa résistance en font un choix de premier ordre.
• Sport (5 ply) : légèrement plus épaisse que la fingering, cette laine offre un bon compromis entre chaleur et légèreté.
• DK (8 ply) : double knit, elle est deux fois plus épaisse que la fingering. Polyvalente, elle convient à une large gamme de projets.
• Worsted ou Aran (10 ply) : à tricoter avec des aiguilles 4,5 à 5, cette laine est idéale pour des vêtements chauds et robustes.
• Bulky (12 ply) : à tricoter avec des aiguilles 5,5 à 6, elle est parfaite pour des ouvrages rapides et volumineux.
• Chunky : pour des fils supérieurs à la bulky. Parfaite pour des tricots épais et ultra-chaleureux.

Laine mérinos et cachemire

La laine mérinos et le cachemire sont particulièrement recommandés. La mérinos, à la fibre fine et douce, provient principalement des moutons australiens. Le cachemire, issu des chèvres de l’Himalaya, offre une texture soyeuse et une chaleur inégalable.

Laine d’alpaga et mohair

L’alpaga et le mohair sont aussi d’excellents choix. La laine d’alpaga, dérivée de l’animal du même nom, est connue pour sa robustesse et sa douceur. Le mohair, provenant des chèvres angora, est apprécié pour sa légèreté et son éclat.

Pour un tricot sans bouloches, privilégiez ces laines de qualité. Leur structure fibreuse et leur traitement spécifique réduisent les risques de boulochage, garantissant des ouvrages durables et esthétiques.

Conseils d’entretien pour préserver vos tricots

Pour que vos tricots conservent leur éclat et leur douceur, adoptez les bonnes pratiques d’entretien. Voici quelques recommandations essentielles :

• Lavages délicats : lavez vos tricots à la main avec de l’eau froide et un détergent doux. Évitez le lavage en machine, même en cycle délicat.
• Séchage à plat : après le lavage, pressez délicatement l’excès d’eau sans tordre. Étalez ensuite le tricot sur une serviette propre pour le faire sécher à plat, loin de toute source de chaleur directe.
• Rangement adéquat : pliez vos pulls et tricots soigneusement et rangez-les à plat dans un endroit sec. Évitez de les suspendre pour ne pas déformer les fibres.
• Défroissage : si nécessaire, utilisez un défroisseur à vapeur à basse température. Évitez le fer à repasser directement sur les tricots.

Prévenir le boulochage

Le boulochage survient souvent lors des frottements répétés. Pour prévenir ce phénomène :

• Choix des fibres : privilégiez les fibres naturelles comme le mérinos, l’alpaga ou le cachemire, connues pour leur résistance au boulochage.
• Utilisation réduite : alternez le port de vos tricots pour éviter l’usure excessive.
• Entretien régulier : retirez les bouloches dès leur apparition avec un rasoir spécial laine ou une pierre à dépelucher.

Ressources supplémentaires

Lise Tailor recommande le site Ravelry pour trouver des conseils et des modèles. Consultez cette plateforme pour voir les ouvrages réalisés par d’autres tricoteurs et obtenir des avis sur les différentes laines.