Il ne reste plus beaucoup de temps avant l’arrivée des élections présidentielles. On ignore encore si le président actuel, François Hollande, va candidater ou est-ce qu’il se contentera d’encourager une autre personne de son parti socialiste. Par contre, quelques signaux émis par le président stipule qu’il compte se proposer encore une fois. Malheureusement pour lui, les derniers chiffres de chômage ne jouent pas en sa faveur.
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Un taux de chômage alarmant
Souvenez-vous en 2012, François Hollande s’était armé d’un argument solide, faire baisser le taux de chômage lors de son mandat qui était de 9,7%. Aujourd’hui, on peut dire que la promesse n’a pas été tenue. A quelques mois des présidentielles, les chiffres n’ont pas fait bon augure pour l’actuel président. En effet, 50.200 est le nombre de demandeurs d’emploi recensé en août seulement qui vient s’ajouter sur la longue liste. Aujourd’hui, ils sont 3.556.800 chômeurs, soit une hausse de 1,4% en un seul mois. Même le taux de chômage de longue durée, s’est retrouvé à plus de 0,5% après 5 mois de baisse.
Devancé sur tous les sondages, François Hollande a intérêt à revoir ses calculs par rapport au taux de chômage et mettre en place une nouvelle stratégie s’il veut se retrouver en lice dans quatre mois, ou même d’emporter les élections.
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Pourquoi une telle hausse soudaine ?
Myriam El Khomri, actuelle ministre du travail, estime que cette hausse n’est rien d’autres que le fruit des récents évènements de terrorisme qui se sont produits à Nice ou Saint-Etienne-du-Rouvray. Elle affirme que certains secteurs d’activité ont eu des perturbations provisoires suite à ces actes.
La ministre a aussi indiqué que ce nombre alarmant est dû à une non-actualisation des données. D’ailleurs, les demandeurs d’emploi enregistrés à Pôle emploi sont tenus d’informer les agents de leur situation actuelle en fin de chaque mois, sinon ils seraient désinscrits. C’est ce qui est arrivé cet août, 172.400 ne font plus partie de Pôle emploi, beaucoup moins qu’en juillet.