Le surendettement peut s’avérer pesant pour le ménage. Pour recourir à un refinancement, la meilleure alternative est alors d’opter pour le rachat de crédit locataire.
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Le rachat de crédit locataire, une option pour les non-propriétaires
Obtenir un financement auprès des banques ou des organismes de crédit est souvent difficile lorsque l’on n’est pas propriétaire de son logement. Une option envisageable consiste alors à choisir le rachat de crédit locataire.
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Le principe du rachat de crédit est simple. Il s’agit de regrouper en un unique crédit l’ensemble des dettes contractées, en optant soit pour le rachat de crédit immobilier, soit de consommation. De plus, il est possible de bénéficier de conditions moins contraignantes afin d’alléger votre surendettement. Cela concerne notamment le montant du remboursement mensuel qui est revu à la baisse, tout comme le délai de remboursement pouvant s’étaler jusqu’à 15 ans. Par ailleurs, en optant pour un rachat de crédit locataire, le taux d’intérêt appliqué est bien entendu revu par rapport à votre revenu.
Quel montant de financement ?
Dans le cadre d’un rachat de crédit locataire, le montant total des loyers est déduit de la capacité de remboursement du débiteur. Il en est de même pour ceux qui bénéficient d’un hébergement gratuit, notamment en habitant chez des proches par exemple. Le calcul de la capacité de remboursement se fait après la déduction d’un loyer fictif. Aussi, les banques ou organismes de crédit requièrent un seuil minimum de revenu. En fonction de la capacité de remboursement du débiteur dépendra alors le montant du refinancement dans le cadre d’un rachat de crédit locataire.
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Quid des formalités administratives ?
Pour négocier un rachat de crédit locataire, il est incontournable d’effectuer certaines démarches administratives. Il est possible de faire appel aux services de courtiers ou des banques, spécialistes en la matière, moyennant évidemment un commissionnement. Une option incontournable consiste à trouver un Intermédiaire d’Opérations en Banque grâce à une simulation en ligne comme sur ce site par exemple car cela peut épargner les démarches nécessaires, mais souvent ennuyeuses de l’obtention d’un prêt.
Le cas des artisans
Bien qu’assez difficile, il est possible pour les travailleurs indépendant de bénéficier du rachat de crédit artisan. Pour cela, il faut au minimum justifier 03 années d’activité par les trois dernières déclarations 2031.
Face au crédit, les travailleurs français ne sont pas égaux. Face au surendettement non plus.
Il est patent qu’un salarié en CDI, à fortiori un fonctionnaire, aura plus de facilité pour obtenir un prêt immobilier, personnel ou à la consommation qu’un travailleur indépendant que ce soit auprès de sa banque ou auprès d’un établissement de crédit..
Les agriculteurs, artisans et commerçants sont exclus de la procédure de surendettement, ainsi que les dirigeants et associés d’une personne morale tenus au passif social ou en redressement judiciaire, les cautions qui étaient, en fait ou en droit, dirigeants de l’entreprise personnelle ou de la société cautionnée. Les professions libérales en sont également exclus pour leurs dettes professionnelles ou lorsqu’il y a un risque de confusion de leurs patrimoines.
Les anciens agriculteurs, artisans, commerçants et autres professions libérales peuvent toutefois bénéficier de la procédure à la condition qu’ils ont, depuis plus an, cessé de facto leur activité, ou s’ils sont radiés depuis plus d’un an du registre du commerce et à la condition que leur surendettement ne soit pas lié à leur activité professionnelle passée.