Depuis mardi, le comité central d’entreprise d’Alstom a annoncé que le groupe rencontre une phase économique délicate en France. D’après des sources syndicales, le CCE demande même un droit d’alerte et une expertise pour remédier à la situation.
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Alstom demande un droit d’alerte
Lorsque la situation économique devient préoccupante pour un groupe industriel, le comité central d’entreprise a tout à fait le droit de demander des explications. Ainsi, le droit d’alerte peut très bien être déclenché. C’est ce que stipule le code de travail.
Rappelant aussi que la situation concerne exactement l’usine de Belfort qui est menacée de fermeture. Ainsi, 400 personnes risquent de perdre leur place. Toute la production qui s’y passait sera transférée sur le site Reichshoffen, en Alsace. On prévoyait de transformer toute l’usine en une unité de maintenance.
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Le CCE a réalisé deux réunions, la première qui s’est déroulée lundi dernier fut extraordinaire avec la participation d’Henri Poupart-Lafarge, PDG du groupe. Le lendemain, une autre séance fut organisée pour traiter les problèmes que rencontre le groupe. Il fut voté à l’unanimité le droit d’alerte.
Comment remédier à la situation ?
Les 9.000 salariés du groupe seront rassemblés ce mardi en une grève pour sauver l’usine de Belfort, où 400 postes risques d’être perdus. Ils se sont tous donnés rendez-vous à onze heures devant le siège du groupe Alstom qui se trouve sur Saint-Ouen dans le département Seine-Saint-Denis. Leur emblème consiste à être unis pour tous les sites d’Alstom présents en France.
Il y a eu quelques premières manifestations sur Belfort en soutien à l’usine sous le thème d’Alsthommes. Mais, aujourd’hui, il devient nécessaire de mobiliser tous les représentants de la société pour garder l’usine et les 400 potes menacés.
De déferlantes vagues humaines de salariés ont commencé à arriver dès les premières heures du matin venus des quatre coins du pays pour faire entendre raison au CCE.