En ce moment, la volonté affichée par le gouvernement de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim semble difficilement réalisable. En effet, la plus ancienne centrale de France aurait du être fermé en 2017 selon les promesses du président François Hollande. Normal, car il s’agirait d’une première qui serait vécu par les partisans du nucléaire. Voici ce qui explique les difficultés rencontrées dans la réalisation de ce projet de fermeture de cette centrale nucléaire.
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Quelles sont les obligations fixées par la loi ?
Votée en août 2015, la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte reste très importante dans le dispositif. C’est en effet le plan de route qui a été adopté pour une France plus propre et qui réduit considérablement ses gaz à effet de serre. Cette loi fait aussi la promotion d’une France beaucoup moins énergivore, notamment dans le secteur de l’habitat, mais qui se prépare surtout aux enjeux de demain, notamment l’après-pétrole. À la fois riche et contraignante, cette loi oblige les gouvernants présents et du futur à faire preuve de volontarisme dans la lutte contre le réchauffement climatique et dans l’application des grands principes de la transition énergétique. Toutefois, il faut dire qu’il s’agit d’un processus qui ne sera pas facile à mettre en place en témoigne l’histoire de la centrale de Fessenheim.
Une décision politique
Pour comprendre la non-fermeture de la centrale de Fessenheim, un petit rappel s’impose. En effet, François Hollande a décidé de fermer cette centrale pour une raison purement politique. Cette annonce a été faite durant la campagne électorale de 2012. L’idée d’arrêter la plus vieille centrale française a été émise pour la première fois dans le cadre d’un accord politique entre le PS et le parti Europe Ecologie-Les verts. Cet engagement s’est toutefois retrouvé comme étant difficilement réalisable dans la pratique, car serait une énorme perte énergétique pour la France.
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Un cas d’école
Avec ce report de la fermeture de la centrale de Fessenheim et en l’absence de certification radioprospection, la plupart des observateurs y voient un véritable cas d’école qui évoque les difficultés à venir. En effet, la loi sur la transition énergétique prévoit de réduire sensiblement la part du nucléaire dans le mix énergétique au moment où il représente environ 76% de la consommation énergétique en France. D’ici l’horizon 2025, l’objectif était de faire en sorte que cette part ne soit plus que de 25%. Cependant, 2025, c’est demain et il faudra y penser et agir avec plus de rapidité.