Dans le monde de l’imagerie médicale, on a assisté à de véritables révolutions avec l’avènement des nouvelles techniques d’imagerie 3D. Que valent réellement ces alternatives à l’imagerie médicale classique en 2D ? Nous en parlons dans cet article.
Plan de l'article
L’imagerie médicale : un outil essentiel pour les diagnostics
L’imagerie médicale est un examen complémentaire incontournable pour établir un diagnostic précis. Elle utilise différentes technologies pour obtenir des images des organes internes du corps humain. Grâce aux techniques d’imagerie 2D et aux nouvelles technologies 3D, dont les plus récentes sont le scanner et le Cone Beam (CBCT), les spécialistes de la santé peuvent en apprendre plus sur l’anatomie, la physiologie et le métabolisme de leurs patients. Vous vous demandez ce qu’est le CBCT et son rôle ? C’est simplement une version très avancée du scanner qui permet la visualisation des calcifications, comme les os et les dents. On utilise donc cet examen en dentisterie, ORL et médecine maxillo-faciale.
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L’imagerie médicale 3D : une alternative pour protéger au mieux la santé
L’imagerie 3D révèle des images des tissus et organes humains au moyen d’ultrasons comme l’IRM et d’autres technologies qui réduisent l’exposition aux rayons X. Le scanner et le Cone Beam font partie de ces variantes. Le Cone Beam (CBCT) est une technique d’imagerie sectionnelle 3D en pleine croissance, encore plus avancée que le scanner.
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Par exemple, selon certaines recherches, comparée à l’imagerie médicale classique, l’exposition aux rayons X lorsqu’on soumet un patient au Cone Beam est de 1,5 à 12 fois plus faible. Le CBCT ne fait en effet qu’une seule rotation autour du corps du patient contrairement aux radios panoramiques qui doivent en faire plusieurs. L’imagerie 3D est également plus précise, parce qu’on obtient des images avec des résolutions plus élevées. Il en résulte une meilleure fidélité des clichés obtenus, peu importe le plan sous lequel les tissus et organes sont considérés.
L’imagerie médicale 2D : un danger pour la santé
L’imagerie 2D, par exemple la radiographie bucco-dentaire, permet d’obtenir un cliché qui offre une vue en 2 dimensions des dents et des structures osseuses alvéolaires. Pour obtenir cette image, des émissions de rayons X sont nécessaires.
Cependant, de nombreuses recherches ont démontré que l’exposition prolongée du corps humain aux rayons X peut entraîner des lésions cutanées. Les scientifiques ont prouvé également qu’une exposition forte, prolongée ou répétée aux rayons X peut être à l’origine de mutations génétiques et de cancers. Brenner et Hall montrent dans le New England Journal of Medicine qu’environ 2% des cancers auraient pour cause une irradiation médicale à cause d’examens répétés d’imagerie à rayons X.
Par conséquent, lors d’un examen avec l’imagerie 2D (à rayons X), le risque zéro n’existe pas. C’est la raison pour laquelle, avant de subir ou de prescrire une radiographie, il est important de se demander si cet examen peut être réalisé autrement. Les nouvelles technologies de l’imagerie médicale 3D, en particulier le CBCT, sont très pratiques pour faire des examens moins invasifs et moins dangereux pour l’organisme humain. En diminuant la quantité de rayons X émis durant les explorations diagnostiques, elles réduisent les risques de cancers tout en offrant des images haute résolution.