Après qu’il y ait eu un sinistre dans son habitation, un assuré peut ne pas être d’accord, avec le rapport d’expertise que l’expert aurait produit. Ce désaccord peut porter sur les éléments qui sont expertisés ou bien le montant de l’indemnisation. Dans ce cas, il devient nécessaire de faire procéder à une contre-expertise.
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La contre-expertise, qu’est-ce que c’est ?
Durant un incendie, un dégât des eaux ou pour tout autre sinistre atteignant une certaine importance, l’assureur missionnera un expert afin que ce dernier évalue le montant des dommages qu’il faudra indemniser. Ainsi, dans son rapport d’expertise ledit expert va prendre en compte les circonstances du déroulement du sinistre, les avaries, les réparations qu’il faut effectuer ou encore la vétusté des biens.
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C’est donc en se basant sur cette analyse qui est fournie par l’expert que votre assureur vous fera une proposition d’indemnisation. D’ailleurs, figurez-vous que vous avez absolument le droit de contrôler ce rapport. Ainsi, si vous constatez que la proposition de votre assureur ne vous convient pas ou que certains éléments du mobilier n’ont pas été pris en compte, vous avez la possibilité et même le droit de faire appel aux services d’un « expert » qui lui, saura réaliser une contre-expertise.
À cet effet, vous ne devrez pas oublier d’en informer votre assureur par une lettre qu’il faudra envoyer en recommandé, avec accusé de réception.
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Qui se charge de régler les honoraires du contre-expert ?
Sauf clause contraire précisée dans le contrat, l’intervention de la contre-expertise sera à votre charge. En revanche, selon certains contrats, l’assureur peut s’en charger partiellement ou majoritairement. C’est pour cela qu’il faut bien choisir qui vous assure, que ce soit en assurance habitation ou en assurance auto, en évitant les comparateurs.
En effet, si l’on considère le cas des comparateurs auto par exemple, la majorité d’entre eux ne prennent pas en compte la moitié des marques qui assurent. En outre, faire une comparaison des tarifs n’est pas une solution idéale pour la simple raison qu’on ne connait pas toujours les franchises et éventuelles garanties, ainsi que les options qui accompagnent chaque tarif. Il vaut mieux alors procéder autrement, ou faire simplement confiance à MAAF.
Comment procède-t-on à la demande d’une contre-expertise ?
Il est bien entendu que ce sera à vous que reviendra la charge de trouver un contre-expert. Puis, comme vous l’auriez fait avec l’expert de l’assurance, vous devrez fournir à votre contre-expert, tout ce dont il pourrait avoir besoin comme informations pouvant l’aider à mieux évaluer le sinistre. Ainsi, après être également entré en contacte avec son confrère envoyé par l’assurance, ce dernier pourra établir son expertise contradictoire. À ce niveau, trois dénouements de la contre-expertise seront possibles.
À l’issue de la contre-expertise, le rapport peut vous être favorable. Dans ce cas-là, les deux experts peuvent se réunir afin de trouver un terrain d’entente et vous proposeront une nouvelle indemnisation. Là encore, vous avez la possibilité d’accepter ou de rejeter.
En outre, la contre-expertise peut confirmer le rapport de l’expert de l’assurance. Dans ce contexte l’indemnisation resterait inchangée et vous aurez quand même le libre choix de l’accepter ou de la refuser.
Enfin, le rapport peut vous être plus avantageux. En revanche, les experts peuvent ne pas trouver un terrain d’entente. Dans une situation pareille, un troisième expert sera nommé et ses honoraires devront être réglés à parts égales par vous et votre assureur. En fin de compte, une décision sera prise par le collège des experts à la majorité des voix. Et là encore vous avez la possibilité d’accepter ou de rejeter la conclusion. Au cas où vous ne seriez pas d’accord, vous pourrez toujours faire recours à la médiation d’assurance, ou tout simplement faire recours à la justice.