Une récente étude de la Prévention routière aurait permis de déterminer que seulement 36 % des enfants seraient correctement attachés en voiture. 2 enfants sur trois sont donc en danger lorsqu’ils prennent la voiture. Les causes de ces problèmes de sécurité sont nombreuses et il est très important que tous les parents prennent le temps de les étudier pour s’assurer que leurs enfants sont bien attachés.
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Le choix du siège-auto
Le siège-auto joue un rôle majeur dans la sécurité des enfants sur la route et il est essentiel que les parents y portent toute leur attention. La norme Isofix est la norme européenne qui permet aux consommateurs de s’assurer que leur enfant sera correctement attaché dans son siège. Cependant, malgré la présence de cette norme, il faut tout de même savoir quel modèle choisir.
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Un simple rehausseur, par exemple, n’est pas suffisant pour attacher correctement un enfant, parce qu’il n’est pas attaché au siège. Un siège auto Nania par exemple, avec un dossier, des accoudoirs, et même parfois un harnais intégré sera beaucoup plus adapté. Enfin, il faut absolument prendre soin de choisir un siège-auto dont la catégorie est adaptée à l’âge, au poids et à la taille de l’enfant.
Comment bien attacher son enfant en voiture ?
Un autre problème que relève la Prévention routière dans cette étude, c’est que beaucoup de parents s’équipent correctement, mais ne connaissent pas les règles de bases pour attacher correctement un enfant dans son siège auto. Par exemple, une ceinture ou un harnais vrillés sont beaucoup moins efficaces puisque la largeur de la ceinture permet de répartir la force du choc et d’éviter les traumatismes liés à un accident.
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De même, beaucoup de parents ignorent qu’il est conseillé d’attacher son enfant dos à la route de sa naissance jusqu’à ses 4 ans. Seulement 56 % des enfants de deux ans voyageraient dos à la route et beaucoup moins au-delà de quatre ans. Pourtant, c’est essentiel pour éviter qu’un choc puisse les blesser à la tête. Enfin, l’étude révèle également qu’un quart des enfants de plus de 5 ans et de moins de 10 ans voyage sans siège-auto, alors qu’il est obligatoire jusqu’à 10 ans.
Vers une reclassification des sièges auto en biens de première nécessité ?
Au moment de la publication de cette étude, la Prévention routière ne s’est pas contentée de divulguer ces chiffres inquiétants. Elle a également pointé du doigt l’une des sources de tous ces problèmes : le coût des sièges auto. La fabrication d’un siège de qualité est coûteuse et un enfant seul coûte environ 800 € en sièges auto à ses parents au cours de sa croissance.
La Prévention routière a donc appelé le gouvernement à réagir et entériner la reclassification des sièges auto en biens de première nécessité pour que la TVA passe de 20 % à 5,5 %. Ainsi, les parents renouvelleraient plus facilement les sièges auto pour en acheter des plus sûrs et ils pourraient se permettre des modèles de meilleure qualité.