Il faut dire que EasyBus connait des jours difficiles. L’entreprise Chamexpress, qui exploitait la ligne de navette Easybus a décidé de stopper son activité. La filiale Easy Jet a finalement décidé de se retirer du marché à cause d’une concurrence bien décidée à ne pas le laisser s’imposer, au grand dam des utilisateurs.
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En difficultés depuis 2015
Les malheurs d’EasyBus ont débuté depuis l’année 2015 lors que le ViaCab, fondée par Nicolas Rousseau intente un procès contre la filiale d’Easy Jet ainsi que sa société d’exploitation Chamexpress. Pour rappel, il faut souligner que EasyBus est arrivé sur le marché parisien en mai 2015. Ses premières difficultés ont commencé en septembre alors que l’entreprise commençait à frapper un grand coup. En effet, elle proposait une navette entre Paris et l’aéroport de Roissy pour seulement 2 euros. Ce qui avait rapidement séduit la clientèle, même si ce prix d’appel pouvait varier en fonction de l’heure de réservation.
Ce qui suscita rapidement la colère des VTC qui l’ont rapidement taxé de concurrence déloyale Paris. Ceux-ci pratiquaient en effet des prix forfaitaires compris entre 25 et 35 euros.C’est Nicolas Rousseau qui a tenté alerté le Syndicat des transporteurs d’ile de France ainsi que la préfecture de Paris sur ce qu’il qualifiait de « situation anormale et déloyale ». C’est par la suite que le Préfet a adressé un courrier à la Maire de la Ville pour attirer son attention sur la situation. C’est en décembre 2015 que la Stif a demandé clairement à la mairie de Paris de suspendre le service.
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Environ 80 allers-retours sur Paris
Au moment où on attendait le jugement du tribunal de Commerce de Paris, la société Champexpress n’a pas attendu le verdict et a préféré se retirer du marché. Ce qui est un coup dur à la fois pour Easy Jet et pour les usagers. En effet, les minibus aux couleurs de la compagnie Low-Cost de 16 places partaient du Centre de la capitale pour desservir l’aéroport de Roissy. Au total, environ 80 allers-retours étaient réalisés par jour.
Selon toujours Nicolas Rousseau, Easy Jet pourrait décider de chercher un autre partenaire pour exploiter ses navettes parisiennes. Malgré cette victoire assez surprenante, le fondateur de Viacab entend toujours continuer la lutte contre l’Uberisation du Marché des transports à Paris. Il estime que les entreprises présentes depuis des années sont victimes de concurrence déloyale paris et ceci est inacceptable.